Pour cette 7e édition du Grégo’Art, le photographe invité était Stéphane MAHE.
Photographe, autodidacte depuis une vingtaine d’années, il a pour l’essentiel orienté son activité photographique vers la photo panoramique 360°. Il est membre fondateur de l’agence 360ouest. Vient ensuite le temps du Noir&Blanc, capter la lumière, composer des nocturnes, puis la Couleur, des scènes d’extérieur aux ambiances exacerbées, presque picturales, cinématographiques, accentuées par le grain des images.
Publications : « Mood » (2023), son troisième ouvrage aux Éditions de Juillet, après « Somewhere » (2018, éd de Juillet) et « Terminus Saint-Malo » (2015, éd de Juillet).
L’exposition en quelques chiffres :
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- 18 photographes du Club ont exposé plus de 98 photographies dont certaines ont été primées lors des différents concours auxquels les membres du club ont participé lors de la saison précédente, et
- 750 personnes ont visité l’exposition, dont plus d’une centaine de personnes lors du vernissage.
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Chaque visiteur ayant été invité à voter pour ses 5 séries préférées nous avons pu établir un classement de leurs préférences parmi toutes les séries présentées par les membres du Club Photo de Saint-Grégoire.
Voici les cinq séries ayant obtenues le plus de suffrages :
La série « Au Fil des Flots : les paysages maritimes de Bretagne » vous invite à découvrir la beauté sauvage et captivante des paysages maritimes de la Bretagne, où la mer et la terre se rejoignent pour créer un spectacle naturel d’une rare intensité.
Vous y découvrirez quelques phares emblématiques, gardiens silencieux des côtes bretonnes, des petits ports de pêche où les bateaux colorés se balancent doucement sur les eaux tranquilles, une maison isolée perdue au milieu de la mer, des grèves où les vagues s’écrasent avec ferveur, créant un spectacle naturel à couper le souffle.
Série « Les vieux gréements«
de Jean Marc Conan avec 266 votes
« Les vieux gréements ou ces vieux bateaux de pêche qui finissent leur vie échoués sur la grève dégagent quelque chose de romantique, empreint de poésie. Ils racontent une histoire :
Le travail des hommes qui les ont construits et leur savoir faire.
Voguant sur les flots, libres, chevauchant les vagues, baignés par l’écume et les embruns, ils vieillissent, et usés, dépassés, obsolètes, ils viennent terminer leur vie sur la grève, un peu entre terre et mer.
Ils restent là, rongés par les marées, le sel, disparaissant peu à peu, traits d’union entre le présent et le passé, témoins d’une autre époque, où l’aventure ne portait pas toujours son nom.
Ils en sont les vestiges et restent empreints de mystère… »
Les photos ont été prises au Magouër dans le Ria d’Etel, A Rostellec (dans la presqu’île de Crozon), dans le port de Morgat et à La Passagère à Quelmer.
Série « Mes rencontres«
de Eric Joubard avec 251 votes
Grâce à une amie passionnée par l’ornithologie, j’ai débuté, il y a quelques années la photographie des oiseaux de notre région.
La photographie me permet de prendre le temps d’observer les oiseaux dans leur habitat naturel sans les déranger. J’apprends beaucoup sur leur comportement, leurs habitudes alimentaires, leurs interactions sociales, etc.
Les oiseaux sont des animaux magnifiques, avec des couleurs vives et des formes souvent élégantes. La photographie permet de capturer cette beauté et de la partager avec d’autres personnes.
La photographie peut informer sur la présence d’oiseaux dans une zone, les photos peuvent être utilisées pour identifier les espèces qui ne sont pas endémiques et aussi lorsque les oiseaux sont difficiles à observer directement.
En somme, photographier les oiseaux est une activité passionnante et enrichissante qui peut être pratiquée à différents niveaux, que ce soit pour le plaisir personnel, pour la science ou pour la conservation de la nature.
Série « Sur les traces de He Yifu«
de Patrick Le Déaut avec 246 votes
Vision de peintre, vision de photographe, la confrontation peut être perçue comme l’interprétation subjective de la réalité par le peintre et la capture objective de la réalité par le photographe. Mais la frontière entre les deux arts n’est pas si nette c’est ce que j’ai voulu montrer en parcourant la Bretagne sur les traces du peintre chinois Hé Yifu et en exprimant une vision personnelle des lieux visités à travers des choix de composition, d’éclairage et de mise au point mais aussi de photos créatives et picturales.
Série « Déambulations berlinoises«
de Hervé Boutrouille avec 218 votes
Cette année, voulant reproduire, ailleurs, les images urbaines qui me sont chères, je me suis expatrié à Berlin. Ville ô combien chargée d’histoire, elle se modernise au gré de chantiers importants.
Et c’est en 4 jours de découvertes que j’ai pu recueillir ces déambulations berlinoises, images qui m’ont paru refléter la dynamique de cette jolie ville moderne, au travers de simples tranches de vie.
Comme l’an dernier avec mes « Déambulations cancalaises », des marcheurs du quotidien, joggeurs, ou autres cyclistes se répondent dans un univers totalement différent et des graphismes qui m’ont semblé mieux ressortir en Noir et Blanc.